Le travail de la pierre (des pierreux), me permets d'être en phase avec le cœur de la planète.
Au temps du tout périssable, toucher, sculpter, façonner des roches dont la formation remonte à plusieurs centaines de millions d'années procure une émotion, une interrogation troublantes. La pierre ramène l'être humain à sa dimension éphémère. La pierre sculptée, gravée, survit à son auteur plus que tout autre matériau.
J'ai pour projet la réalisation d'un groupe de plusieurs de totems de granit. Ces totems portent l'interrogation que j'ai de l'être humain, de ce dont nous sommes capables, c'est dire du pire comme du meilleur.
Au delà du travail agréable des formes, de la sensualité, d'une posture ou de l'émotion, deux grandes interrogations me perturbent : l'être humain est capable du pire : nazis, khmers rouges, Ruanda, et tous les massacres et génocides perpétués au cours de l'histoire.
Mais les êtres humains ont aussi fait preuve d'empathie et de courage pour leurs semblables.
